Personne - extrait de la vidéo de l'installation
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Le 2 mars à 14h30 et 19h et le 3 mars à 19h - La Fonderie (Le Mans)
Dossier artistique
Par les nuits
trois oratorios
autour de l'oeuvre d'August Stramm
Note d'intention
Ce que je suis et comment je suis, je ne le sais pas. Je me sens seulement fort, très fort face à l’instant. Tout ce qui est au-delà ou derrière est mort (…) Mort et vie sont un. ( ...) Un ! Et combat et sommeil et rêve et action tout est un ! Il n’y a pas de séparation ! Tout fusionne et s’estompe et scintille comme soleil et abîme (…) Tous ! Soldats et officiers ! Nuit et jour. Cadavres et fleurs. Et au-dessus de moi une main brille ! Je nage à travers tout ! Suis tout ! Moi !
August Stramm, lettre à Nell et Herwarth Walden, (Sosnica) le 27 mai 1915
L’année 2015 marquera les 100 ans de la disparition du poète et dramaturge allemand August Stramm, mort au combat le 1er septembre 1915 sur le front russe dans les marécages de Rokitno.
Lors de la création en 2010 au Théâtre Vidy-Lausanne du tryptique « Forces / Eveil / Humanité » à partir de différents textes de cet auteur, nous avions pu éprouver sa profonde et radicale modernité mais aussi entendre, dans son écriture, le fracas prémonitoire du désastre à venir. C’est tout naturellement ses mots, lettres et poèmes, écrits à la lueur de la bougie dans les ruines du monde en guerre, que nous avons souhaité ressaisir pour commémorer le centenaire de la guerre de 14-18.
August Stramm, dont la langue stupéfiée et stupéfiante laisse entrevoir le champ de bataille des hommes, de l’être et de l’écriture, est au cœur des trois propositions qui constituent notre projet intitulé « PAR LES NUITS » :
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Oratorio pour cinq récitants et un piano : des textes d’Ernst Jünger, Erich Maria Remarque et Léon Werth s’articulent autour de lettres et poèmes d’August Stramm pour composer une partition chorale d’individualités juxtaposées dans le paysage fracturé de la guerre et de l’être. Des oeuvres composées pour le piano au XXe siècle (Messiaen, Bartók, Ligeti, Kurtág, Schönberg) s’intercalent, suspendent et diffractent le fracas des mots.
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Correspondance et poèmes, pour quatre voix : la lecture des lettres et des poèmes d’August Stramm dans une avancée chronologique épouse au plus près les mouvements chaotiques d’un être déchiré par l’expérience de la guerre entre engagement et horreur jusqu’à l’inéluctable dissolution de son être.
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L’Humanité, pour deux voix : ce poème visionnaire et cyclique appelle et décrit depuis sa naissance une humanité qui, par l’esprit, progresse jusqu’à son apogée, puis s’effondre, s’anéantit, se décompose, se fait cendres et larmes d’où tout peut renaître.
Travailler ces textes, les donner à entendre au plus près de leur écriture, c’est, pour l’acteur et le spectateur, remettre en travail une mémoire. C'est déchiffrer, à travers les mots de contemporains, l’éclatement de l’être devant l’irruption d’un siècle meurtrier et incompréhensible. Par le choix de ce corpus de textes profondément intimes et singuliers, symptômes d’un esprit broyé par la déflagration du monde, nous tenterons de revitaliser une mémoire de l’événement et ainsi faire ensemble une archéologie de l’imaginaire humain sous la boue de la guerre.
Des poésies et lettres d’August Stramm émerge la vision d’un corps et d’un paysage confondus, profondément liés, comme si l’horreur alentour (« le poème alentour ») avait gommé pour l’homme en guerre la division habituelle du réel entre intérieur et extérieur, entre soi et le monde. Pour August Stramm l’éclatement du monde et l’éclatement de l’être « ne font qu’un ». « Tout est un ». Fascinant et effrayant.
Confronté au risque d’une dissolution définitive dans cette horreur (mort ou folie), August Stramm travaille dans ses écrits à conjurer la disparition, et à maintenir une identité quand tout participerait à sa fusion dans la masse indistincte et monstrueuse de la guerre : écrivant le monde alentour qui est devenu pour lui le monde en soi, réinventant le langage, August Stramm se ressaisit coûte que coûte d'un réel et d’un être en morceaux et reconstitue un être fragile, qui lui est propre et pourtant universel, irréductible : l’être-poème, arche d’une humanité menacée en soi.
Perdu dans ce no man’s land, relié aux étoiles, se tient celui qui croit encore à l'écriture, point d’intersection de l'Homme ayant la poésie pour seule résistance.
« …Au fond des nuits
Arrache
Visions… »
Quelque chose nous regarde et nous concerne dans ces textes qui se penchent sur l'abîme de l'Histoire et donc sur celui de l'Humanité, expériences existentielles qui constituent notre imaginaire collectif, nous convoquent à réfléchir notre culture y compris dans ses dimensions les plus monstrueuses.
Faire revivre dans notre présent ces voix perdues entre les trous noirs de deux dates, entre deux lignes d'assauts, c’est leur faire, le temps d'une lecture, une sépulture.
« Et si le plus souvent le poème y devient théâtre, c'est pour conduire cet office au partage de parole, à ce moment d'intense réalité où les mots sur la scène, feront être ce qu'ils énoncent : le disparu rendu présent au milieu de ceux qui l'ont convoqués. » (Armand Gatti - introduction à Mort-Ouvrier)
À propos d'August Stramm
Je suis assis dans un trou appelé abri ! fameux ! Une bougie, un fourneau, un siège, une table. Tout cela conforme aux temps nouveaux. La culture du XXe siècle. Et au-dessus, ça crépite sans interruption ! Clac ! Clac! Scht zoumm ! C'est l'éthique du XXe siècle. Et à côté de moi quelques lombrics sortent de la paroi en se tortillant. C'est l'esthétique du XXe siècle. Je pourrais vous présenter encore beaucoup de choses.
À Nell et Herwarth Walden [Chaulnes] le 5 [mars] 1915
August Stramm meurt au combat en 1915 dans les marécages de Rokitno. Il vient de terminer sa pièce Forces, d’écrire au front deux recueils de poèmes : Toi et Gouttes de sang, ainsi que de nombreuses lettres à sa femme et à son éditeur Herwarth Walden.
Edité juste avant la guerre dans diverses revues d’avant-garde en Allemagne, il publie notamment l’Humanité, poème-prémonition du chaos à venir.
Ces écrits travaillés dans les tranchées au cours des années 1914-1915 constituent le corpus des textes que nous avons retenus.
Son œuvre, étrangement ignorée, porte les scissions et les secousses de son époque, depuis la catastrophe historique jusqu’au bouleversement social et à la faillite de l’être.
Dans ses poèmes comme dans sa prose, la langue est éclatée, balbutiante, incandescente. Elle porte en elle les impacts sonores et lumineux du champ de bataille et les stigmates d’une expérience morcelante. Déflagration, fragmentation, vitesse et torpeur présentes dans son écriture témoignent d’un refus de se figer dans une identité ou dans un être au monde. August Stramm tente par l’écriture de se ressaisir du réel au plus proche de sa combustion. Là où la guerre a tout détruit, un nouveau « Je » et une nouvelle langue doivent renaître de leurs cendres.
Dans cette expérience limite, aux confins du monde, il continue de déraciner, de raboter le langage, bouscule la syntaxe, invente une grammaire, cherche une langue originelle qui saisirait l’instant en devenir, où le sens et la musique ne feraient qu’un, où la distance entre le moi, le sujet et le monde serait abolie.
« J’ai vu les bords de l’Humanité, j’ai aperçu le noir et le vide autour de la terre. »
Écrits du temps de la guerre – P. Teillhard de Chardin (1916-1919)
Guerre (1915)
Douleur fouille
Attente fixe, horrifiée
Accoucher secoue
Enfanter tend les membres
L'heure saigne
Question lève les yeux
L'époque enfante
S'épuise
Ressuscite
Dans
La
Mort.
Trois oratorios
autour de l'oeuvre d’August Stramm
1- Oratorio pour cinq récitants et un piano
à partir de textes d’August Stramm, Ernst Jünger, E.M. Remarque et Léon Werth, et des musiques de Messiaen, Bartók, Ligeti, Kurtág, Schönberg.
"Cela fait une éternité que je suis dans cette tranchée. Une telle éternité que mes sens se sont éteints en moi l'un après l'autre, que je suis devenu un morceau de nature qui se perd dans l'océan de la nuit. Par intermittence, une pensée allume dans mon cerveau un chapelet de lumière et refait de moi, pour une brève durée, un être conscient."
Ernst Jünger (La guerre comme expérience intérieure)
Cinq voix portent des fragments de textes d'auteurs allemands et français écrits au front ou nés de l'expérience de la Grande Guerre. Au travers de cet oratorio ténu, ils restituent un paysage composite de l'expérience intérieure de ces poètes-soldats.
Aux côtés des textes écrits dans les tranchées par August Stramm (lettres et poèmes), se mêlent des textes de l’après-guerre, ceux d’Ernst Jünger, d’Erich Maria Remarque, de Léon Werth … qui tous essayèrent de penser leur expérience des combats, parfois à distance des évènements sous formes de romans ou d’essais. Ces différents types d’écritures juxtaposées dans un montage serré permettent de varier indéfiniment le locuteur et l’adresse, façonnant un paysage sonore au relief inquiet et trouble. Les individualités émergent de cette partition chorale, détourées, contrastées: multiplicité et singularité des voix, des solitudes, dans la masse indistincte de cette guerre industrielle qui menace de tout recouvrir.
Des temporalités différentes s’affirment par des récits réflexifs ou par de vives interpellations et produisent une spatialisation des voix, proches ou lointaines, suggérant visuellement une succession de plans larges, resserrés, méditatifs.
Ce paysage sonore construit par les cinq récitants convoque au présent du plateau un paysage de la guerre, froid et décoloré, suintant la mort et l’oubli, où le soldat peut contempler le reflet de son propre paysage intérieur.
Ce qui réunit ces écritures différentes, c'est l'expérience de la perte de l'identité, d'une défaite du sens, d'une dissolution des contours, de l'espace, du temps, du corps - une profonde dissociation entre la violence du devoir à accomplir et la conscience de l'être. Les mobiles de la guerre s'abstraient, la solitude métaphysique du soldat se creuse dans la lutte pour la survie. L'ennemi n'a plus de visage, c'est une ombre, une abstraction, qui est le miroir de son propre néant. Ne reste que le présent, brut, déraciné, sans possibilité de projection.
"C'est à peine si nous nous reconnaissons lorsque l'image d'autrui tombe dans notre regard de bête traquée. Nous sommes des morts insensibles qui, par un stratagème et un ensorcellement dangereux, sont encore capables de courir et de tuer."
E.M. Remarque - A l'Ouest rien de nouveau
Ennui, sommeil, engourdissement des sens et de l'esprit, pétrification des corps et des paysages, alternent avec des phases où les perceptions aiguisées à l'extrême, comme prises au piège, scrutent une machinerie surréaliste, géante et brutale, opérer le processus de déshumanisation. Au travers de cette expérience de mort psychique et physique, c'est un questionnement générique sur l'homme et son exil intérieur.
Le dispositif scénique est constitué d'un piano et de chaises pour les récitants placés en arc de cercle ouvert sur le public, permettant aux spectateurs d’être dans la prégnance d’une parole qui soulève la vision. Les lettres et autres textes sont ainsi partagés dans une écoute commune des spectateurs et récitants, l'absence d'incarnation et de fiction permet qu'ils soient entendus au plus près de leur écriture, elle-même au plus près de l’expérience de cette guerre.
Oratorio pour cinq récitants et un piano - durée 1h20 mn
2- Correspondance et poèmes, pour quatre voix
pour quatre voix à partir des écrits d’August Stramm
Où y a-t-il des mots pour les mots. Je suis ivre. Je n'ai pas de mots, que des balbutiements. Balbutiements ! J'adresse des balbutiements à l'univers et l'univers balbutie. Et là , balbutier lutter s'enlacer et tomber en pleurs blessés dans la souffrance se séparer toujours et toujours à nouveau ! À cinq heures rassemblement. Nous marchons. La conscience triomphe.
À Nell et Herwarth Walden [Pertain] le 25 février 1915
Correspondance et poèmes propose aux spectateurs de s’approcher au plus près de la guerre à travers l’expérience intérieure du poète et soldat August Stramm telle qu’il nous la restitue dans ses lettres et ses poèmes (recueil : Gouttes de sang) avec une acuité et une fragilité sidérantes.
La correspondance d’August Stramm retrace son parcours de soldat mais aussi son cheminement artistique, sa conception du langage, ses questionnements philosophiques, son attachement au sens, au cosmos, aux mouvements souterrains de l’inconscient. On y lit sa quête ininterrompue au cœur des combats pour saisir le réel et, au-delà du champ de bataille, l’univers tout entier.
A qui s’adressent ces lettres ? A sa femme ainsi qu’à Nell et Herwarth Walden, son éditeur (Herwarth Walden a publié toute son œuvre, il est un des plus grand promoteur de l’art et de la littérature en Allemagne). Pourtant leur contenu peut surprendre dans le contexte d’une telle correspondance (familiale, ou amicale). Souvent troublé lui-même, troublant, August Stramm semble s’adresser aussi bien à lui-même, c’est-à -dire à l’humanité dans son être bouleversé, qu’à l’humanité à venir, ce qui les rend encore aujourd’hui particulièrement brûlantes.
En s’écrivant ainsi lui-même et à lui-même, August Stramm devient son propre terrain d’expérimentation où se formule par écrit cet inconscient qui rue dans les brancards de la guerre. La lettre, d’une facture déchiquetée, déchirée, fuyante, s’écrit sur le sol mouvant et incertain de cette guerre, générant contradictions, engagements soudains et refus brutaux, comme un cheval cavalant tout à coup se cabre. C’est aussi l’endroit où la pensée en chantier avance, trébuche, tâtonne, puis se relève sur un chemin qui semble s’ébouler au fur et à mesure qu’il se trace. La lettre témoigne d’une dissociation douloureuse entre l’être et le devoir qui menace de se résoudre dans un dédoublement définitif (« Qui es-tu ? ») ou dans une dissolution mystique de l’être dans l’espace et l’horreur alentour.
Au principe d’incertitude, à la perte des repères et des contours qui contamine progressivement l’espace de la lettre et aboutira au balbutiement ultime du langage, répond la certitude inouïe et sidérée du poème. Le poème, souvent court, proche parfois du haïku japonais, précipite dans une parole fragmentée un ensemble de visions, de sensations, telles que Stramm les a écrites au front, à la lueur vacillante d’une bougie. Quand la raison ne trouve plus ni le sens ni l’articulation des mots dans le déploiement de la lettre, le poème lui s’érige alors comme forme survivante d’une pensée de l’être au monde.
Car le poème est stupéfaction de la perception dans une réappropriation du monde dévasté : « tout est poème alentour », dans un balbutiement primitif d’avant le langage. Libérés de la syntaxe et du carcan du langage, les mots pointent, percutent, éclatent ; mots-racines porteurs d’images hallucinées, ils nomment l’ici et l’instant et échappent au présent et au « là » de la guerre.
De la première à la dernière lettre envoyée, entre dénonciation d’un langage menteur (« langage au diable ») et invention d’une parole-refuge, August Stramm ose poser la seule question qui vaille encore quand l’homme est menacé par l’inhumanité en soi et autour de soi: qu’est-ce que la poésie ? sinon le dernier rempart de l’humanité en l’homme.
Blessure
La terre saigne sous le casque
Des étoiles tombent
L'univers tâtonne.
Des frissons mugissent
Tourbillonnent
Des solitudes.
Des brouillards
Pleurent
Au loin
Ton regard.
Des chaises pour les récitants disposées en arc de cercle mettront en partage ces lettres et poèmes dans une adresse qui nous convoque tous, spectateurs et récitants, malgré l’éloignement du rivage où elles furent écrites. Une sonorisation de rattrapage pourra être installée pour les lieux le nécessitant.
Lecture des poèmes et correspondance pour 5 lecteurs - durée 1h
3- L'Humanité
et deux lettres d’August Stramm, pour deux voix
L'Humanité est un long poème cyclique écrit par Stramm juste avant la guerre en 1914. Ce poème prémonitoire convoque par le verbe une humanité tâtonnante, plongée dans « un espace brassant des larmes, » qui essaie de s’élever progressivement par l’esprit et la parole jusqu’à trébucher dans de nouveaux charniers qui deviennent chemin d’une future renaissance.
L'Humanité ouvre sur la béance du champ de bataille, de la nature et du cosmos. Dire l’Humanité c’est retrouver une pulsation, revenir à la naissance du langage.
Les mots du poème, épars, s’érigent dans une nudité absolue comme les ruines du langage et composent progressivement le paysage détouré et vacillant de l’homme dans la catastrophe.
Deux acteurs arpentent le texte, déterrent les mots, leur redonnent vie… Ne reste que leurs racines vivaces, leurs corps, arrachés à l’espace.
La lecture de ce poème est insérée entre deux lettres d’August Stramm : celle du 5 mars 1915 « Tu veux numéroter tes lettres ? » et celle du 27 mai 1915 « Bataille et détresse et mort et rossignol tout ne fait qu'un », comme l’écrin tissé par une parole éminemment subjective dans le désastre de la guerre d’où peut surgir l’Humanité, poème où le locuteur n’est plus.
Dire l’Humanité, poème aux accents prophétiques, dans le cadre d’une commémoration de la guerre de 14-18, c’est aussi faire résonner étrangement cette catastrophe meurtrière dans le prisme d’un écrit qui la précède, comme si l’écart temporel pouvait nous faire mieux saisir ce qui inconsciemment grossissait dans cette époque et s’enfanta monstrueusement.
Lecture de L'Humanité et de deux lettres pour 2 acteurs - durée 25 mn
4- Des voix s'élèvent
chantiers de lecture avec des amateurs (résidence)
Il s’agira, lors d’une résidence de plusieurs jours sur un territoire, de travailler avec un public amateur sur un choix de textes issu des propositions de lectures contenues dans notre programme.
Nous pourrons proposer un chantier de lectures autour de la langue d'August Stramm, de sa poésie et sa correspondance. Nous pourrons approcher parallèlement d'autres auteurs contemporains de la Grande Guerre (Jünger, Remarque, Werth ...).
L'issue de ces chantiers pourra faire l'objet d'une proposition singulière selon les lieux d’accueil et la durée de résidence :
- Une lecture polyphonique publique intégrant ou croisant un chœur de lecteurs professionnels et un chœur de lecteurs amateurs lors d'une lecture donnée.
- Une lecture polyphonique publique donnée par des amateurs seuls.
- Des enregistrements audio des textes en vue de la création d’une collecte ou d'une radiophonie.
L'Atelier hors champ est riche d'une expérience variée dans la conduite d'ateliers et de mise en scène avec un large public, dans la réalisation de films et de radiophonies impliquant des lecteurs ou des acteurs non professionnels.